L'eau, ressource menacée : la sécheresse et la pollution

La sécheresse

Depuis plusieurs années, la France connaît des étés secs voire caniculaires. Les nappes phréatiques sont asséchées et le stress hydrique subi par la végétation est accentué par le déficit pluviométrique important.

Ce phénomène n’est toutefois pas récent. Depuis que les relevés météorologiques existent, les étés excessivement chauds ont été fréquents. Ce qui est nouveau, c’est la répétition de ces phénomènes sur un été, on parle de vagues de chaleur, leur durée et leur intensité, parfois plus de 10 journées consécutives où le mercure dépasse les 36 °C en journée et ne descend pas en-dessous des 24 °C la nuit.

Le 28 juin 2019, les départements du Sud, dont le Gard, ont connu un épisode de chaleur d’une intensité exceptionnelle pulvérisant tous les précédents records de chaleur.

Le mercure est monté jusqu’à 45 °C à Gallargues-le-Montueux (Gard) juste derrière Vérargues dans l’Hérault qui détient le record national avec 46 °C.

Ces épisodes dits exceptionnels devraient se reproduire dans les décennies à venir, obligeant à repenser la gestion de l’eau tant pour les besoins humains qu’agricoles.

L’industrie et la pollution des rivières

La pollution industrielle n’est pas nouvelle. L’eau sortant des tanneries et des filatures était déjà exécrable, causant de nombreuses intoxications. Les établissements dangereux et potentiellement insalubres étaient d’ailleurs recensés dans chaque département. On y retrouve entre autres de nombreuses filatures durant l’essor de l’activité séricicole dans le Gard dans la deuxième moitié du XIXème siècle.

Réglementairement, il faut toutefois attendre une loi du 20 avril 1932 pour une réelle prise en compte des risques industriels en matière de pollution.