Bibliothèque : 2 coups de cœur (mars 2023)
Les ouvrages présentés sont issus de la bibliothèque de conservation et sont consultables, sur place, en salle de lecture (après avoir rempli les modalités d'inscription).
+ d'infos : "Histoire du costume en occident de l'Antiquité à nos jours" par François BOUCHER. Arch. dép. du Gard : BIB BH 1756.

"De la rude vêture préhistorique à l'harmonie étudiée du costume antique, de l'habillement grave du Moyen Âge aux modes recherchées et fantaisistes du vêtement des temps modernes, cet ouvrage n'est pas une énième histoire du vêtement mais plutôt une analyse transversale de ce phénomène complexe qu'est le costume, de ses données matérielles à ses motivations psychologiques. Dressant un panorama vaste et complet, les auteurs s'emploient à explorer les sources historiographiques, la question de la fabrication, l'évolution des formes du vêtement en liaison avec l'histoire des mœurs, sa fonction en tant que signe social ainsi que son rôle taxinomique entre âges, classes, fonctions, profession ou activité particulière ainsi que son statut en tant que reflet de l'expression personnelle de l'individu. En partant du rapprochement de l'iconographie et des sources textuelles, cet ouvrage devient l'outil indispensable pour tous ceux souhaitant avoir une connaissance exacte et précise du sujet."
(Source : 4ème de couverture)
⇒ Avis de nos amateurs :
"Le costume ! Ce n’est pas seulement un vêtement mais une manière de s’habiller, de se démarquer du monde qui nous entoure. Mais le terme « costume » est plus subtil. En effet un costume n’est pas un habillage quotidien, c’est plutôt un accessoire pour se déguiser. Dans le monde du spectacle, il est essentiel pour habiller les personnages. Jamais on ne croisera dans la rue une femme ou un homme portant la parure de Marie Antoinette ou Louis XVI ! Outre la question du costume du Cinéma ou du Théâtre, l’auteur se plonge dans une recherche historique. L’évolution du costume, ou de l’habillement, à travers les âges. Donc la véritable question que l’on peut se poser et qui se trouve dans ce livre : on se costume ou on s’habille ?"
+ d'infos : "Quand les vêtements racontent l’enfance : Un voyage à travers des siècles de peinture" par Claude FAUQUE. Arch. dép. du Gard : BIB BH 3071

"Dans cette histoire du vêtement d’enfant à travers la peinture en Occident, Claude Fauque révèle la place que les sociétés européennes, du Moyen Âge au XXe siècle, ont fait à l’enfance, depuis le bébé protégé mais aussi façonné par l’emmaillotement jusqu’aux plus grands considérés ni plus ni moins comme de petits adultes. Si certaines pièces de vêtement furent des siècles durant des constantes, comme le maillot, le bonnet ou le tablier, si la robe vêtit longtemps aussi bien garçons que filles, certains codes varient en fonction des époques ou des classes sociales. À travers les œuvres des plus grands peintres, nous voyons l’enfant grandir : nourrisson dans ses langes, petits atteignant l’âge de la marche muni de bourrelets et de lisières, garçons quittant la robe pour le pourpoint et le haut-de-chausse, fillettes revêtues de crinolines. Mais nous voyons aussi se transformer les familles, qu’elles soient aristocratiques, bourgeoises ou paysannes, et l’enfant acquérir progressivement un statut à part entière. À partir du XIXe siècle, l’apparition d’une mode enfantine conjuguée à la révolution de la maille et de la layette va libérer le corps des plus petits et accompagner l’avènement de nos sociétés modernes."
(Source : éditeur)
⇒ Avis de nos amateurs :
""L’enfant est vieux comme le monde" écrit Claude Fauque dans son introduction. Cette amusante formule rappelle que l’histoire de l’humanité comprend nécessairement l’histoire de l’enfance.
Aujourd’hui, les progrès dans de multiples domaines de sciences étudient l’enfance comme une étape naturelle de la croissance, avec ses spécificités et ses limites. Pourtant, l’époque où de jeunes garçons de douze ans travaillaient dans les mines ou les champs n’est pas si lointaine : il aura fallu attendre le 20 novembre 1959 pour que soit enfin adoptée la Déclaration des droits de l’enfant par l’ONU.
Avec l’appui de nombreuses illustrations, l’auteur analyse les codes vestimentaires d’autrefois. Très vite, au travers des peintures, on comprend que les portraits ainsi tirés n’ont pu l’être qu’au sein de familles suffisamment aisées. « L’enfant du peuple », pourtant majoritaire, est alors peu représenté. Posséder un tableau, c’est l’affirmation d’un certain niveau de vie ; parer son enfant des plus beaux atours, nobles ou bourgeois, c’est projeter l’image de l’appartenance sociale de la famille.
L’enfant apparaît alors comme un objet d’ostentation, témoignant d’un rang et servant de représentation pour les unions à venir. Ce livre relate l’histoire de l’enfant-objet, adulte en devenir, façonné par la famille et les usages."