Fonds de l'atelier de sculpture de Léopold et Marcel Mérignargues (1820-2013) (214 J)
La sauvegarde du patrimoine artistique de la famille Mérignargues est assurée.
En janvier 2021, un article publié sur le site d'ObjectifGard informait que : "La famille Mérignargues va déposer 150 objets ou œuvres pour la Ville de Nîmes et au profit du Musée des Beaux-arts. En continuité du projet initié par les deux frères Marco et Gabriel Mérignargues, petit-fils et fils des artistes Nîmois, père et fils, Léopold Mérignargues (1843-1916) et Marcel Mérignargues (1884-1965), les héritiers souhaitaient continuer à sauvegarder leur patrimoine artistique en proposant le dépôt de certaines œuvres à la Ville de Nîmes, destinées au musée des Beaux-Arts où elles seront conservées, exposées et valorisées. Les œuvres et les objets déposés, qu’ils soient de Léopold, de Marcel ou de leurs amis, sont issus de la maison familiale léguée par les artistes." Accéder à l'article complet : https://www.objectifgard.com/2021/01/02/nimes-proteger-loeuvre-de-la-famille-merignargues/
Le Fonds de l'atelier de sculpture de Léopold et Marcel Mérignargues (1820-2013) est également conservé aux Archives départementales du Gard sous la cote 214 J (articles 1 à 1699) grâce à deux donations (la première en 2015, la seconde en 2019).
Il ne représente pas moins de 32 mètres linéaires. Constitué de liasses, dessins, tableaux, carnets de croquis, études, diplômes, photographies, fichiers numériques, calques, estampes, plaques de verre, ce fonds a été trié et classé en 2019. Suite à ce travail, un répertoire numérique détaillé en 5 parties a été réalisé :
- Documents d'archives et œuvres produits par Léopold Mérignargues (1843-1916)
- Documents d'archives et œuvres produits par Marcel Mérignargues (1884-1965).
- Archives et documentation communes à Léopold et Marcel Mérignargues, et par extension, à d'autres membres de leur famille descendante.
- Documents d'archives et œuvres produits par Max-Pierre Jouret et retrouvés dans l'atelier Mérignargues
- Documents d'archives et œuvres produits par Léon Darlot et retrouvés dans l'atelier Mérignargues
Les reproductions sur plaques de verre des travaux réalisés (214 J 1484 à 1699) ont été numérisées. Les images sont désormais accessibles depuis chez vous :
En savoir plus sur Léopold Mérignargues (1843-1916), Marcel Mérignargues (1884-1965), Max-Pierre Jouret (1886-1916) et Léon Darlot (1880-1959)
⇒ Léopold Mérignargues (1843-1916)
Fils d'Anne Bigot (Nîmes, 1817-1882), couturière et sœur du poète Antoine Bigot et, de David Mérignargues (Lyon, 1816-1894), tailleur de pierre, Léopold Mérignargues naît à Nîmes le 20 mars 1843. Il fait partie d'une famille de tailleurs de pierres.
Amateur de belles lettres, Léopold écrit des poésies. En 1856, il publie un mélange de poésies françaises et patoises.
Artiste, il suit des cours de modelage et d'ornement à l'École municipale des Beaux-Arts de Nîmes auprès de l'artiste Paul Colin (1801-1873), un ancien élève du sculpteur Bosio (1793-1876). À partir de 1893, Léopold est nommé professeur de modelage à l'École des Beaux-Arts de Nîmes. En 1905-1906 il assure les cours pour garçons de dessin d'imitation.
Parallèlement il poursuit une carrière de sculpteur qui lui permet de participer à de nombreuses expositions régionales. Il reçoit des commandes publiques importantes. A Nîmes, il réalise des décorations ornementales au lycée Daudet, au lycée Jean-Baptiste Dumas, et à la galerie Jules Salles… C'est en tant que décorateur-ornemaniste et, restaurateur de monuments historiques, qu'il gagne le mieux sa vie. Il travaille régulièrement avec son frère Casimir Mérignargues (1854-1900), spécialisé en taille de pierres de monuments funéraires. Conseiller municipal de Nîmes en 1881, Léopold Mérignargues est à la tête de son propre atelier de sculpture où il emploie plusieurs employés. Il est le père du sculpteur Marcel Mérignargues.
Il meurt dans sa ville natale le 9 juin 1916 à l'âge de 73 ans.
⇒ Marcel Mérignargues (1884-1965)
Marcel Mérignargues, fils d'Hélène Servent, couturière (Nîmes, 1852-1928) et de Léopold Mérignargues, naît à Nîmes le 17 mars 1884. Il est issu d'une longue lignée de tailleurs de pierre.
Malgré son échec au baccalauréat, Marcel Mérignargues, soutenu par son père, entame des études d'arts plastiques. Il suit l'enseignement de l'École municipale des Beaux-Arts de Nîmes auprès d'Alexis Marie Lahaye (1850-1941), un ancien élève de Pils et de Carolus-Duran, conservateur du musée et président de la Société des Amis des Arts. Il suit également les cours dispensés par son propre père. Marcel se distingue en obtenant le premier prix de modelage pour une étude d'après nature pour l'année 1895/1896.
En 1904, il obtient une bourse d'un montant de 400 francs, octroyée par le ministère de l'Instruction Publique, des Beaux-Arts et des Cultes, lui permettant de poursuivre ses études à Paris. Le 25 février 1908, il est admis à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il y suit une scolarité brillante et remporte plusieurs prix, parmi lesquels : le prix Bridan en 1909, Lemaire en 1912, Sauzet et Chevanard en 1913. Marcel Mérignargues est nommé sculpteur le 29 juin 1911. Par ailleurs, et même s'il n'exercera jamais cette profession, Marcel Mérignargues a aussi obtenu le diplôme de professeur des Lycées et Collèges en 1908. Alors qu'il présente une œuvre sculptée intitulée La mort de Léandre au concours du Grand Prix de Rome en 1914, ce dernier est ajourné puis annulé en juillet 1916.
Le 30 décembre 1915, Marcel épouse Jeanne Valentine Fabre (1886-1968), originaire comme lui du Gard. La beauté de cette dernière lui sert de modèle pour nombre de pièces. Native de Ners, Jeanne Fabre est issue d'une famille de notables gardois : juristes, médecins, pasteurs et ingénieurs. En 1909, Valentine, appelée le plus souvent « Tiny » par ses proches, obtient à Paris le diplôme de chirurgien-dentiste, un des premiers diplômes alors attribués à une femme. Elle exerce sa profession à Paris dans un cabinet dentaire installé au 12 boulevard des Filles du Calvaire.
Mobilisé en 1917, Marcel Mérignargues fait la Première Guerre mondiale au sein du 26e régiment de chasseurs à pied puis au sein du 52e régiment d'artillerie de campagne. Évacué sur Bordeaux en raison d'un très grand épuisement, Marcel est dégagé de ses obligations militaire en avril 1919.
Après la Première Guerre mondiale, Marcel Mérignargues est engagé pour 9 ans comme portraitiste au Musée Grévin. A la même période, il s'enthousiasme pour les chorégraphies d'Irène Popard, et se passionne pour l'école de « danse harmonique » d'inspiration grecque. Irène Popard (1884-1950) est à l'origine d'une pédagogie prônant la liberté du corps dans l'apprentissage de la danse. Marcel essaie de mettre en scène la liberté des mouvements au sein de grandes compositions décoratives.
De plus, une iconographie mythologique met souvent en avant le goût de Marcel Mérignargues pour la littérature antique et les formes classiques.
En outre, Marcel réalise sept monuments aux morts pour des communes du département du Gard : Alès, Caveirac, Saint-Laurent d'Aigouze, Aimargues, Bellegarde, Caissargues et Poulx.
Il poursuit sa carrière parisienne et se démarque en gagnant des récompenses prestigieuses. Il expose régulièrement des bustes et des bas-reliefs au Salon des artistes français et au Salon d'Hiver. Dans les années 1930, il devient membre du jury du Salon et, membre du Comité de la Société des artistes français dans la section sculpture. Il participe également à des expositions-ventes à travers le monde, à New-York, Tokyo, Amsterdam, Los Angeles et Paris.
La Seconde Guerre mondiale va marquer un coup d'arrêt dans le déroulement de sa carrière. Il revient s'installer à Nîmes pour faciliter la scolarité de ses deux fils, Marco et Gabriel Mérignargues. La nouvelle municipalité de Nîmes, sous le gouvernement de Vichy (1940-1944), annule certains de ses projets de sculpture et refuse de le nommer à la tête de l'École des Beaux-Arts de Nîmes. Marcel Mérignargues se consacre alors à son atelier, et à la réalisation d'œuvres personnelles. Après-guerre, il dispense quelques cours particuliers, et continue d'exposer au Salon des artistes français.
À partir de 1956, il se retire définitivement à Nîmes avec sa femme dans la maison-atelier sise au 10 rue de la Lampèze. Cousin des marbriers sculpteurs Jean et David Mérignargues, Marcel meurt le 14 septembre 1965 à l'âge de 81 ans.
"Marcel Merignargues un artiste Gardois. Sculpteur à Nîmes 1884/1965"
Vidéo réalisée par le Conseil général du Gard, novembre 1998.
⇒ Max-Pierre Jouret (1886-1916) et Léon Darlot (1880-1959)
⇒ Max-Pierre Jouret (1886-1916)
Fils de Vincent Jouret et d'Eugénie Pauline Danel, Maximilien Pierre Jouret dit "Max-Pierre" naît à Toulouse (Haute-Garonne) le 17 avril 1886.
Sculpteur ayant suivi l'enseignement de l'École municipale des Beaux-arts de Toulouse, Max-Pierre Jouret est l'auteur de lithographies publiées dans un album mensuel déposé à la librairie Paul Rosier à Paris. En outre, il est l'illustrateur d'un livre de J-F Louis Merlet, paru en 1910, et intitulé "La chanson des mendiants".
Max-Pierre Jouret est tué le 9 septembre 1916 dans la Somme, alors qu'il est engagé comme caporal au sein du 3e régiment mixte de Zouaves et Tirailleurs durant la Première Guerre mondiale. Au moment de sa mobilisation en 1914, il réside à Paris dans le 6e arrondissement. L'hypothèse que Max-Pierre Jouret et Marcel Mérignargues se soient connus à Paris à l'École nationale des Beaux-Arts peut donc être avancée.
⇒ Léon Darlot (1880-1959)
La dernière partie du fonds de l'Atelier Mérignargues concerne un ami de Marcel Mérignargues : Léon Darlot.
Décorateur de profession, Léon Darlot est un ami proche de Marcel. Ils se seraient côtoyés au Musée Grévin dans les années 1920 à Paris.
Léon Darlot naît le 12 mars 1880 à Montigny-la-Resle (Yonne). Il est le fils d'Aventin Darlot, cultivateur, et d'Héloïse Mourlon. Il se marie, en premières noces, avec Eugénie Servais à Paris (20e) le 27 avril 1905 et, en secondes noces, avec Marguerite Jeanne Clémence Albertine Boucher à Paris (19e) le 22 mars 1919. Il meurt dans sa ville natale le 3 mars 1959.
Léon Darlot est avant tout connu pour les nombreux décors qu'il a réalisés pour l'Opéra de Paris entre 1926 et 1937. Son atelier de décoration théâtrale était installé au 19bis de la rue du Tapis Vert aux Lilas.
Présentation du contenu
Ces archives sont avant tout le reflet de la carrière des artistes gardois Léopold Mérignargues (1843-1916) et son fils Marcel Mérignargues (1884-1965).
Deux sous-fonds de taille bien moindre concernent des artistes proches de la famille Mérignargues. Il s'agit du sculpteur et illustrateur Max-Pierre Jouret (1886-1916), et du décorateur de théâtre Léon Darlot (1880-1959). Au fur et à mesure de leur carrière, ces artistes ont cumulé œuvres d'art et documents tant personnels que professionnels, témoignant autant de leur parcours artistique que de leur cheminement professionnel. Ils enrichissent notre connaissance sur l'activité des artistes entre la fin du 19e siècle et le début du 20e.
Le fonds est constitué de milliers de documents datés des années 1840 jusqu'aux années 2000, de tout type : dessins, tableaux, photographies (tirages, plaques de verre, négatifs), correspondance familiale, carnets de commande, papiers administratifs, papiers personnels, manuels scolaires, distinctions honorifiques (diplômes et médailles). Précieux témoignage d'un atelier d'artistes sculpteurs, la maison-atelier sise au 10 rue de la Lampèze à Nîmes est conservée dans son état depuis la mort de Marcel Mérignargues en 1965. Lieu de vie, lieu de travail, lieu d'exposition, salle à manger, cuisine, bibliothèque, chambres à coucher, greniers : toutes les salles de cette petite maison présentent des œuvres des deux artistes sculpteurs.
Le fonds comporte également une part importante de documents imprimés, provenant de la bibliothèque de la maison, laquelle permet de rendre compte de l'inspiration de Léopold et Marcel Mérignargues : périodiques (Art et décoration, Revue des arts décoratifs, Le cri de Paris, …), monographies (L'art architectural en France, Dictionnaire de motifs décoratifs anciens et modernes, …), recueils factices (L'architecture sous Napoléon III, faïences orientales, Recueil de grandes estampes italiennes Renaissance, …), fascicules (festival à Montcalm, …), ou encore des albums composés de photographies de modèles nus. La majeure partie de cette documentation n'ayant pas vocation à être conservée aux Archives départementales du Gard, une fois listée et intégrée à titre informatif dans le présent inventaire, le choix est d'en confier la conservation à la bibliothèque du Musée des Beaux-Arts de Nîmes. De même, les collections éparses de journaux généralistes (Républicain du Gard, Midi libre, Chronique des beaux- Arts, Le petit méridional, La patrie, Marianne, La Barricade, Canard Sauvage, Noir et blanc, …) n'ont pas été conservées. Seules les coupures de presse rassemblées vraisemblablement par Marcel Mérignargues ont été gardées avec l'objectif d'illustrer les sujets d'actualité qui l'intéressaient le plus. En outre, certains journaux moins généralistes ont été gardés dans le but de compléter les collections des Archives du Gard en matière de presse. Il s'agit essentiellement des titres à vocation satirique, ou des revues d'art dans lesquelles on peut retrouver des travaux réalisés par les Mérignargues.
Les documents conservés permettent donc de renseigner l'histoire et les parcours de plusieurs individus. Nous les présentons par ordre d'importance matérielle :
- Marcel Mérignargues
Ses archives (papiers, photographies et études) permettent de retracer sa formation supérieure à Nîmes et à Paris. Le fonds conserve une grande majorité de dessins et études académiques réalisées durant son passage aux Beaux-Arts. D'autres documents de type personnel renseignent sur sa vie privée et familiale autant que sa vie professionnelle : commandes, travaux envisagés, travaux réalisés, œuvres réalisées, carnets de croquis, diplômes, papiers militaires, carnets de notes, etc. En outre, certains documents sont relatifs à la vie quotidienne durant les deux Guerres mondiales.
- Léopold Mérignargues
Ses archives sont essentiellement constituées par des documents de type professionnel, que ce soit en rapport avec son atelier -entreprise, comme les travaux d'ornements ou de sculptures qu'il exécute pour des architectes : commandes, œuvres, carnet de croquis, travaux préparatoires, correspondance professionnelle…. Des archives de type familiale permettent de mieux comprendre l'individu et toucher au plus près du quotidien d'un sculpteur tout à la fois, entrepreneur, chef de famille, professeur à l'Ecole municipale des Beaux-Arts de Nîmes et élu au Conseil municipal : photographies, correspondance, notes, diplômes …
- Valentine Mérignargues dite "Tiny"
L'épouse de Marcel : quelques documents renseignent sur sa formation scolaire puis sa carrière de chirurgienne-dentiste : diplômes, photographies, correspondance. En outre, plusieurs documents d'ordre biographique sont relatifs à des cousins plus ou moins éloignés de la famille Mérignargues : photographies, documents scolaires, correspondance, distinctions honorifiques.
- Léon Darlot
Quelques photographies, de nombreuses esquisses, des dessins et quelques maquettes en volume pour la décoration de pièces de théâtre permettent de connaitre l'activité d'un artiste ayant tenu un atelier de décoration théâtrale aux Lilas dans les années comprises entre 1920 et 1940.
- Max-Pierre Jouret
Quelques documents tant privés que professionnels permettent de mieux connaître un artiste qu'a dû côtoyer Marcel Mérignargues aux Beaux-Arts à Paris : correspondance, dessins et surtout deux recueils de lithographies publiés en 1907.
Historique de la conservation
Le fonds est d'abord constitué entre la fin des années 1990 et le début des années 2000 par les deux fils de Marcel Mérignargues : Marco et Gabriel. Procédant à un premier pré-classement, ils identifient et rangent dans des porte-folios de nombreuses œuvres et documents qui étaient restés durant une cinquantaine d'années dans la maison-atelier située au n°10 de la rue de la Lampèze à Nîmes. Ce premier travail de dépouillement a facilité le traitement intellectuel du fonds.
Lorsque la convention de don entre le représentant de l'indivision et le Département du Gard est signée et acte l'entrée des archives de l'atelier Mérignargues dans les collections des Archives départementales du Gard en 2015, les porte-folios sont conservés aux Archives départementales du Gard.
A l'été 2018, les archives Mérignargues sont confiées au Centre national du microfilm et de la numérisation (CNMN) pour être dépouillées dans la cadre d'un projet de valorisation inscrit au projet scientifique, culturel et éducatif (PSCE) du château d'Espeyran. En effet, depuis 2017, un projet de donation de sculptures entre les descendants de la famille Mérignargues et le CNMN est élaboré. Un inventaire des objets conservés dans la maison-atelier a d'ailleurs été réalisé par Anaïs Carvalho et Flore César, Conservatrice des Antiquités et Objets d'Art (CAOA) du Gard . Le PSCE vise à reconstituer un atelier de sculpteur dans une salle actuellement vide du château. Cette médiation pourrait être ouverte au grand public en 2022. Des photographies sur plaques de verre ont été extraites du fonds en 2018 pour être traitées par le CNMN : identification, traitement et numérisation. En août 2019, l'ensemble des archives Mérignargues sont rapportées aux Archives du Gard pour être entièrement traitées et classées.
Des archives électroniques sont confiées par le CNMN. Il s'agit des copies numériques d'un album photo des œuvres de Marcel Mérignargues et d'un cahier réalisé par ses fils permettant l'identification des œuvres reproduites dans ledit album photo d'une part, et d'un teaser vidéo réalisé en 2018 par Flore César pour annoncer le projet de valorisation de l'atelier des Mérignargues au CNMN d'autre part. Enfin, de nouveaux documents intéressant l'histoire des sculpteurs Mérignargues ayant été repérées par le CNMN lors de différentes campagnes d'inventaire d'objets, des papiers tant à caractère administratif (diplômes, retraite, biens immobiliers…) que personnel (photographies, livret domestique, correspondance) ainsi que des œuvres ou des catalogues d'exposition entrent dans les collections des Archives départementales du Gard en septembre 2019, et complètent la première donation de 2015.
Informations sur les modalités d'entrée
Entrées par don.
- 2015 : première donation
- 2019 : seconde donation
À la fin des années 1990, les enfants de Marcel Mérignargues souhaitent faire revivre les travaux de leurs père et grand-père. Ainsi, Marco Mérignargues (1923-2003) et son frère Gabriel « Gaby » Mérignargues (1928-2012) n'avaient pas touché aux affaires tant personnelles et professionnelles laissées dans la maison-atelier situé au 10 de la rue de la Lampèze à Nîmes pendant presque 40 ans.
Si un projet de création de musée a semble-t-il été envisagé dans les années 1990 en collaboration avec la ville de Nîmes, celui-ci n'a pu aboutir pour des raisons à la fois financières et de sécurité.
Afin de sauvegarder les œuvres de leurs parents et de perpétuer leur souvenir, les descendants ont décidé d'effectuer des campagnes de donation d'oeuvres depuis le début des années 2000.
Dons de sculptures et/ou d'oeuvres graphiques effectués en faveur de musées français :
- Musée de Roubaix (vers 2000)
- Musée de Poitiers (vers 2000)
- Musée de Mont-de-Marsan (plusieurs donations : vers 2000 et en 2014)
- Musée d'Alès (vers 2000)
- Musée de Nîmes (plusieurs donations : vers 2000, en 2007, en 2015 ?)
- Musée de Pont-Saint-Esprit (2015)
- Musée de Bagnols-sur-Cèze (2015)
- Musée des Beaux-Arts de Bordeaux (2018)
Dons de sculptures et d'objets envisagés en faveur du CNMN : projet en cours 2018/2020.
Bibliographie
- Gard. Conseil général, Musée d'art et d'industrie (Roubaix, Nord), Mont-de-Marsan, et Alès (Gard), Marcel Mérignargues, un artiste gardois. La donation Mérignargues aux musées de Roubaix, Mont-de-Marsan, Poitiers, Alès et Nîmes, [s.s.], cop. 2001
- DEPARTEMENT DU GARD, Marcel Mérignargues un artiste Gardois. Sculpteur à Nîmes 1884/1965. Vidéo, 2017.
- E. BENEZIT, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ.
- André BERNARDY, Les artistes gardois de 1820 à 1920, Ateliers H. Peladan, Uzès, 1980.
Télécharger des documents complémentaires
- Accéder à la généalogie de la famille Mérignargues
- Accéder à la liste des titres d'ouvrages non conservés par les Archives
- Accéder à un album des photos des œuvres de Marcel Mérignargues
- Accéder à un cahier commentant l'album des photos des œuvres de Marcel Mérignargues
Il est à noter que vous pouvez retrouver également toutes ces précisions (relatives aux producteurs, aux modalités d'entrée, au mode de classement, à l'historique de conservation...), sur le site de consultation des inventaires et des images numérisées.
En effet, dans l'onglet "Présentation" de chaque inventaire (situé au dessus de l'onglet "Contenu" qui s'affiche par défaut), des informations complémentaires sont à votre disposition pour vous aider à mieux comprendre et contextualiser le fonds, la série...