[ARCHIVES DU GARD] – "Sur un air de Noël"
A l’approche des "fêtes de fin d’année", dans la frénésie des préparatifs de Noël, et notamment l’achat des cadeaux, il est intéressant de se souvenir de l’origine de cette fête.
Noël a succédé à des fêtes païennes, le solstice d’hiver ayant généré de nombreuses croyances : les Gallo-Romains ont connu la fête des Saturnales à la mi-décembre et, à partir du IIIe siècle, le jour de naissance du soleil invaincu ("dies natalis solis invicti") le 25 décembre. La fête de Noël est apparue progressivement avec la christianisation de l’Occident.
Noël était une des fêtes chrétiennes les plus importantes au Moyen Age, avant de se séculariser et de passer dans le folklore populaire.
Sans oublier l'époque où nos parents et grands-parents étaient heureux des fruits et des friandises déposés dans leurs chaussures en lieu de nos cadeaux emballés de jolis papiers et enrubannés de toutes les couleurs, la fête de Noël se présente aujourd’hui comme l’occasion d’un regroupement familial pour un repas festif et la distribution de cadeaux autour du traditionnel sapin, même si les pratiquants continuent à se rendre aux célébrations de la messe de minuit et autres cérémonies de Noël, catholiques ou protestantes. Cette mutation a été marquée par l’arrivée en France du Père Noël.
En tant que fête chrétienne, Noël avait pris toute son ampleur au Moyen Age. Se jouaient alors les « mystères », drames liturgiques qui mettaient en scène, entre autres, l’adoration des bergers. Ces saynètes ont évolué ensuite vers une forme appelée « pastorale », qui est restée particulièrement populaire en Provence. Dans notre département, celle se jouant tous les ans sur le parvis de l’abbatiale de Saint-Gilles est très réputée.
A chaque période, des chants de Noël (les noëls) ont accompagné ces jeux scéniques.
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