Bibliothèque : 3 coups de cœur (juillet 2022)

« Les premiers évènements de la Révolution française excitèrent en Europe un enthousiasme général. Il semblait que l’on entrât dans une ère nouvelle, et que la vertu, la justice et la liberté, depuis longtemps exilées des affaires humaines, fussent en train de reconquérir la place à laquelle elles avaient droit. Tout ce qui se faisait en France prenait aux yeux de l’Europe une valeur de symbole : la chute de la Bastille parut aux peuples le signal d’un affranchissement universel.

[Edmond Burke] s’assure enfin de la malfaisance du funeste principe de la méfiance introduit dans le règlement des affaires humaines par la Révolution qui semble n’avoir voulu se prémunir contre les attentats du despotisme qu’en affaiblissant l’autorité, non en la limitant : "Rien ne finit par devenir aussi injuste et aussi oppressif qu’un gouvernement faible. […] Je parle de liberté sociale, c’est-à-dire d’un état de choses où la liberté est garantie par l’égalité des contraintes. Cette sorte de liberté n’est en somme qu’un autre nom de la justice. Toutes les fois que l’on sépare la liberté de la justice, je crois que ni l’une ni l’autre ne sont en sécurité" » (Source : Introduction rédigée par Jacques d’Anglejan avec des passages de correspondance privée d’Edmond Burke)

⇒ Avis de nos amateurs :

"« Originellement écrites en 1790 par l’Irlandais Edmond Burke, membre de la Chambre des Communes, ces Réflexions sur la Révolution française et sur les façons d’agir de certaines Sociétés de Londres relativement à cet évènement répondaient aux questionnements d’un gentilhomme de Paris sous la forme d’une lettre. Cet ouvrage a, malgré son caractère anti-révolutionnaire, fait l’objet de plusieurs traductions françaises, bien après ce bouleversement historique.

C’est parce qu’en plus d’offrir un témoignage du rayonnement des balbutiements de la République française, ce pamphlet interroge la démocratie."

Quatrième de couverture : "Les nîmois amoureux de leur garrigue et de ses traditions trouveront dans ces chapitres (illustrés de nombreuses photos souvent très anciennes) le reflet d'une époque dont le souvenir s'estompe et, en même temps, l'occasion d'amusantes réminiscences. Il s'agit là d'un livre que savoureront les masetiers, anciens et nouveaux, mais qui permettra également aux lecteurs ayant peu ou mal connu les plaisirs que peut offrir une omelette pascale savourée en famille ou entre amis, sous la tonnelle, entre Castanet et Serres-Paradis, de recréer ce que fut la réalité de la vie au maset.

⇒ Avis de nos amateurs :

"Quand je suis tombé sur ce livre, j’ai tout de suite pensé à l’enfance de ma grand-mère. Ses parents possédaient un petit maset dans la garrigue nîmoise. Un repère souvent ombragé idéal pour accueillir toute la famille et passer un week-end paisible loin de la routine urbaine. Pour moi, ce livre est une petite chasse au trésor : j’ai même retrouvé ce fameux maset en gravure qui aujourd’hui sert de logis pour les amis de la famille. Une madeleine de Proust qui nous transporte dans un temps où le bonheur se limitait à une maisonnette sous des pins. Alors si vous aussi vous voulez vous immerger dans la vie de maset de vos grands parents, ce livre est fait pour vous !"

Cette étude archéologique de la fin du XIXe siècle retrace l’histoire du château royal de Nîmes et de la porte d’Arles depuis l’Antiquité : Construction, démolition, reconstruction, les utilisations de ce monument…

Ce "n’est pas seulement un monument de la grandeur romaine, c’est aussi le témoin de faits très importants dans l’histoire de Nîmes.

Nous le voyons, en effet, servir d’abord d’entrée principale et ses clefs sont confiées à la garde des consuls, qui avaient la défense de la ville concurremment avec les chevaliers du château des Arènes occupant, au nom du comte de Toulouse, la véritable forteresse qui commandait ou protégeait la cité tout entière.

Plus tard, en 1391, […] l’autorité royale […] fait construire en cet endroit un château. […]

Le château royal disparut définitivement sous Louis XIII, et sur ses ruines s’éleva le couvent des Dominicains. […]

La porte d’Arles, ignorée de Ménard, parce que, de son vivant, elle était recouverte par le château royal et englobée dans les fortifications de la ville qui la masquaient entièrement, ne fut connue qu’en 1790." (Avant-propos de l’auteur)

⇒ Avis de nos amateurs :

"L’auteur, ainsi, tâche de « remplir une lacune », à travers cette description aussi exacte et complète que possible, et permet de valoriser un patrimoine peu mis en avant de son temps.

Cet ouvrage est également accompagné d’un plan et de dessins reconstituant l’architecture à différentes époques, permettant aux lecteurs de visualiser le château royal de Nîmes et la porte d’Arles à l’Antiquité, au Moyen-Âge et à l’époque moderne"