Pour mémoire : L’orfèvrerie
La plaque d’insculpation, généralement en cuivre, sert pour chaque orfèvre à enregistrer les poinçons qui garantissent l’origine de leurs productions et leur teneur en métal précieux. Avant la Révolution, elle est tenue à jour dans chaque ville où se trouve une corporation des orfèvres.
La Révolution supprime les corporations. À la suite de la loi du 19 brumaire an VI/9 novembre 1797, des bureaux de garantie, relevant de l’administration fiscale, sont créés dans une centaine de villes françaises. Les orfèvres sont tenus d’y présenter leurs poinçons en même temps qu’ils déposent un dossier en préfecture.
Cette plaque, datant du milieu du XIXe siècle et enregistrant à Nîmes des orfèvres immatriculés de 20 à 43, était détenue en mains privées.
Elle a été acquise en 2022 par des particuliers qui en ont fait don aux Archives départementales.
À cette occasion, les Archives départementales du Gard vous proposent d'en savoir plus sur les maîtres orfèvres gardois et leur art.
- Consultez la 55ème chronique intitulée : L'orfèvrerie
Plus d'informations
Voir aussi un article sur une plaque analogue conservée aux archives municipales d’Alençon "Les orfèvres d'Alençon - Persée (persee.fr)"
