Un camisard, Jean Cavalier

L'entrée en guerre

le 28 novembre 1681 à Ribaute-les-Tavernes, Jean Cavalier s’enfuit dès l’âge de vingt ans à Genève en raison de ses convictions religieuses.

Il revient en Gardonnenque en 1702.

Dès l'assassinat de l'abbé du Chayla, il devient un des animateurs de la lutte.

La révolte camisarde

Il parvient à lever une troupe de soldats qui va pendant deux ans, sans argent et avec très peu d’armes, affronter les régiments du général de Broglie puis du maréchal de Montrevel.

Doté d’une grande habileté et d’un courage remarquable, il réussit à remporter de nombreuses victoires jusqu’au 16 avril 1704, où, face à des forces très supérieures en nombre il est écrasé à Nages.

Il négocie peu après sa reddition avec le maréchal de Villars.

Il mourra en exil, officier dans l'armée anglaise, le 17 mai 1740.