La révocation de l’édit de Nantes
Les dragonnades
L’horizon s’assombrit avec l’arrivée au pouvoir de Louis XIV.
Une longue série de déclarations, d’édits, d’arrêtés et d’ordonnances grignotent peu à peu les libertés et mettent à mal l’édit de Nantes. La politique se durcit dans les années 1680.
Les protestants sont chassés des fonctions publiques tandis qu’on loge chez eux des soldats, les dragons, donc l’objectif est de malmener les habitants en vue de leur arracher par la force leur conversion au catholicisme.
La chasse aux protestants
Les membres de la RPR, « religion prétendue réformée », n’auront bientôt plus aucun droit.
De nombreux nobles se convertissent au catholicisme afin de conserver leurs privilèges, tandis que bourgeois, commerçants et artisans émigrent en grand nombre à l’étranger.
À Nîmes, l’étau se resserre le 30 juillet 1685 avec un arrêt du conseil d'État ordonnant la démolition du temple.
La condamnation à l’exil
Louis XIV finit par révoquer l'édit de Nantes le 18 octobre 1685 par l’édit de Fontainebleau.
Contraints par la force et la violence, de nombreux protestants se convertissent officiellement tandis que cent à deux cent mille d’entre eux prennent la fuite vers la Suisse, l’Allemagne, la Hollande ou encore l’Angleterre.
Les quelques rares temples encore en place sont détruits et les pasteurs condamnés à l’exil.