80 ans de la Libération dans le Gard

La Libération du Gard s’effectue très rapidement au cours de la 2ème quinzaine d’août 1944.

Les principales villes sont libérées sans véritables accrocs, les Allemands ayant déjà battu en retraite à la mi-août 1944. 

Alès

Alès doit sa libération le 21 août 1944 à l’arrivée des Corps francs de la Libération et des Francs-Tireurs et Partisans. Le seul incident notoire se déroule avenue Carnot avec l’attaque de véhicules allemands en stationnement. Le Commandant Audibert installe son état-major dans la ville tandis que les nouvelles autorités se mettent en place, dont Gaston Ribot, futur maire d’Alès, désigné président du Comité Local de Libération. 

Nîmes

Nîmes est libérée à son tour le 24 août 1944 avec l’arrivée des Francs Tireurs et Partisans venus d’Alès avec le Commandant Barry qui base son poste de commandement boulevard Gambetta. Le même jour, 2.000 FFI investissent la ville sous les acclamations de la foule. Le docteur Cabouat devient président du Comité Local de Libération. 

Les véritables combats se déroulent loin des grandes villes dans de petites communes dont Euzet-les-Bains, Saint-Just-et-Vacquières ou dans des lieux-dits tels à La Madeleine près de Tornac.

Le combat d’Euzet-les-Bains du 25 août 1944 cause la perte de 10 maquisards.

L’attaque du 27 août 1944 à Saint-Just-et-Vacquières entraîne la mort d’un maquisard.

Les combats du Pont d’Auzon qui se déroulent du 23 au 25 août 1944 coûtent la vie à une dizaine de résistants dont l’aspirant Paul Boudot, alors à la tête d’une douzaine d’hommes.

Enfin le combat de La Madeleine du 25 août 1944 constitue une victoire pour les forces résistantes qui bénéficient de l’appui des forces alliées. Cet affrontement fait cependant quelques victimes du côté des maquisards.

Le 28 août 1944 marque la libération définitive du département. 

Rascalon, chef des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI)